
Seule solution : se rabattre sur les numismates qui ne manqueront de les revendre à un prix supérieur à leur valeur faciale. A défaut on peut aussi s’intéresser à la série de 100.000 pièces de 50 euros en argent (36 grammes) vendue par la Monnaie de Paris jusqu’au 30 avril, mais aussi dans certains bureaux de poste et chez les revendeurs numismatiques (renseignements au 01 40 46 59 30). Un maximum de trois pièces sera attribué par personne qui les recevra entre le 7 juin et le 31 juillet prochains.
Cet attrait pour le métal précieux s'explique bien sûr par l'envolée spectaculaire du cours de l’or ces dernières années. Une hausse due à la faiblesse du dollar, à la diminution de l’offre et à l’explosion de la demande en provenance des pays émergents. Du coup, en pleine crise financière, le métal précieux a retrouvé son statut de valeur refuge. En près de dix ans, la cote de l’once d’or (31,10 grammes) a augmenté de plus de 300 % pour atteindre aujourd’hui 1 100 dollars !
Misant sur la fragilité du billet vert et sur une reprise de l’inflation, les spécialistes estiment que cette hausse n’est pas terminée. On peut donc toujours s’offrir quelques pièces ou lingots auprès de sa banque ou dans un bureau de numismatique, en surveillant leur cours donné quotidiennement par la société CPR Or. A titre d’exemple, un Napoléon (pièce de 20 francs or) vaut aujourd’hui 150 euros (50 euros dix ans plus tôt), et un lingot 26.140 euros. Un placement de père de famille, toujours utile en temps de crise.
Source: Capital.fr
Baudouin de Segonzac