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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 22:14

grece 56.1260536932Le président Carolos Papoulias va rencontrer dimanche matin les chefs des partis conservateur, socialiste et de la gauche radicale.

 

Les trois partis sortis en tête des législatives du 6 mai en Grèce ont été convoqués dimanche pour discuter de la formation d'un gouvernement, a déclaré samedi la présidence de la république.

« Le président va inviter les chefs de partis en vue de tenter de former un gouvernement bénéficiant de l'appui de la chambre dans sa configuratioon issue des élections générales du 6 mai », a indiqué le cabinet présidentiel.

Les chefs des partis conservateur, socialiste et de la gauche radicale rencontreront à 09H00 GMT le président Carolos Papoulias, qui verra ensuite les dirigeants des plus petites formations, y compris le parti néonazi Aube dorée, a-t-il précisé.

Aucune indication n'a été donnée quant à la suite.

Si les partis ne parviennent pas à s'entendre d'ici à jeudi, de nouvelles élections législatives devront se tenir en juin.

Les créanciers internationaux de la Grèce --UE et FMI--ont prévenu qu'aucun nouveau prêt ne lui serait versé si les réformes de structure considérées comme essentielles pour remettre de l'ordre dans l'économie du pays ne sont pas mises en application, après des décennies de déficits budgétaires.

Mais la Grèce est très divisée sur le plan d'austérité que l'UE et le FMI veulent lui imposer et le désaccord politique risque maintenant d'obliger le pays à se déclarer en faillite et même à quitter la zone euro.

 

Source: Lesechos.fr

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 18:18

h-3-1283105-1223457621L'Institut de la finance internationale (IIF), qui regroupe les principales banques de la planète, voit la zone euro en franche récession en 2012, se montrant ainsi plus pessimiste que la plupart des conjoncturistes, selon son dernier rapport, publié lundi.

L'IIF estime que l'économie de la zone euro devrait se contracter de 1,0% l'an prochain, après avoir connu une croissance de 1,5% en 2011.

Il se montre ainsi beaucoup plus pessimiste que l'OCDE (qui table sur +0,2%), la Banque centrale européenne (+0,3%), la Commission européenne (+0,5%) ou le consensus des analystes compilé par l'agence Bloomberg (+0,5%). Le Fonds monétaire international table encore sur +1,1%, mais ses dirigeants ont admis qu'ils allaient devoir ajuster leurs anticipations.

L'institution de Washington estime que la zone euro devrait enregistrer une contraction de son économie de 2,0% au quatrième trimestre en rythme annualisé. Mais une bonne surprise n'est pas totalement à exclure, vu la stabilisation de la production industrielle et des indices PMI des directeurs d'achat, un indicateur jugé fiable de la conjoncture des prochains mois.

Au niveau mondial, l'IIF table sur une croissance de 3,2% en 2011 (-0,1 point par rapport à sa précédente prévision), de 2,8% en 2012 (-0,2 point) et de 3,7% en 2013 (première estimation), grâce à un rebond généralisé de l'activité en Europe.

L'économie américaine continue par ailleurs d'afficher des performances relativement solides et l'institut table sur une croissance de 3,5% en rythme annualisé au quatrième trimestre. "Une expansion solide du secteur privé intérieur pourrait enfin se mettre en place et pourrait représenter la grande surprise positive dans le monde en 2012", s'aventure l'IIF.

Source:Boursorama.com

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 17:40

105660Considéré traditionnellement comme une valeur refuge, l'or ne profite pourtant pas des déboires de la zone euro: son cours a chuté de 20% en trois mois, alors que les investisseurs, en quête de liquidités, se désengageaient des métaux précieux pour engranger des bénéfices.

Après avoir atteint le 6 septembre un sommet historique à 1.915 dollars, le prix de l'once d'or a ensuite rapidement décliné: après un léger rebond en novembre, il est reparti en nette baisse, abandonnant plus de 10% dépuis début décembre et retombant sous la barre des 1.600 dollars.

"La récente chute du métal jaune a de quoi laisser perplexes ceux qui croyaient que l'or était l'ultime valeur refuge en cas de choc économique", a souligné Ross Norman, directeur du courtier spécialisé Sharps Pixley.

En fait, face à l'aggravation de la crise en zone euro, qui assèche le marché du crédit, "la baisse de l'or reflète la crise des liquidités à laquelle sont confrontés banques et investisseurs", a-t-il expliqué.

Ces derniers préfèrent se séparer de leur or pour se procurer de l'argent frais, et la mauvaise tenue des places boursières ne leur laisse guère d'alternative.

Dans "un environnement d'aversion extrême pour le risque", les investisseurs "peuvent vendre leur or pour compenser leurs pertes sur les autres marchés", complète, dans une note récente, Anne-Laure Tremblay, analyste de BNP Paribas.

Par ailleurs, "il n'est pas anormal de voir les opérateurs engranger quelques bénéfices avant la fin de l'année", avant la fin de l'année, a ajouté M. Norman.

Cependant, pour Julian Jessop, expert du cabinet d'études britannique Capital Economics, "l'or souffre avant tout du fort renchérissement du dollar", monté mi-décembre à son plus haut niveau depuis janvier face à l'euro.

"Les fortes chutes des prix de l'or en septembre, ou ces dernière semaines, correspondent à des nettes remontées du dollar contre la plupart des devises", a-t-il remarqué.

 

Le billet vert, considéré comme une monnaie archi-sûre, "s'avère, pour le moment, le principal bénéficiaire de la crise en zone euro et des inquiétudes économiques", et le renforcement de la monnaie américaine rend moins attractifs les achats d'or, libellés en dollars, pour tous les investisseurs détenant d'autres devises, a souligné M. Jessop.

Incidemment, la récente envolée du dollar à son plus haut niveau historique face la roupie indienne "contribue à peser sur la demande en Inde", le premier pays consommateur de métal jaune dans le monde, "en faisant grimper à des niveaux records le prix de l'or vendu en monnaie locale", a indiqué Ross Norman.

Malgré tout, l'or - la "relique barbare" raillée par l'économiste Keynes - n'a pas dit son dernier mot.

"Son statut de valeur refuge n'est pas remis en question: en dépit des récentes corrections, il a mieux résisté depuis juillet que les Bourses ou les matières premières industrielles, ce qui prouve que l'or continue d'attirer des acquéreurs", relève Anne-Laure Tremblay.

En effet, selon le Conseil mondial de l'or (CMO), la consommation mondiale d'or a progressé de 11% au cours du troisième trimestre, tirée par la demande de lingots et de médailles, mais aussi par les banques centrales, soucieuses de diversifier leurs réserves: leurs achats d'or ont atteint cette année leur plus haut niveau depuis 40 ans.

"Les prix actuels de l'or fournissent de bonnes opportunités d'achats pour les banques centrales ou les investisseurs ayant une vision de long terme", a estimé Robin Bhar, analyste de Crédit Agricole-CIB.

"Au final, l'or devrait rebondir et son cours moyen devrait dépasser les 2.000 dollars l'once l'an prochain, mais le chemin de la reprise devrait se révéler très cahoteux pour le métal jaune", a conclu M. Jessop.

Source:Boursorama.com 

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 19:30

grece 56.1260536932Ces déclarations vont dans le même sens que d'autres propos, tenus sous le sceau de l'anonymat par des responsables grecs, disant que les coffres du pays seraient vides d'ici quelques semaines.

La Grèce sera à court de liquidités le mois prochain, a déclaré lundi le vice-ministre des Finances du pays, soulignant ainsi la nécessité pour Athènes de remplir les conditions lui permettant d'obtenir le versement de la prochaine tranche dans le cadre d'un plan d'aide international en cours.

Ces déclarations vont dans le même sens que d'autres propos, tenus sous le sceau de l'anonymat par des responsables grecs, disant que les coffres du pays seraient vides d'ici quelques semaines.

"Nous avons des marges de manoeuvre en octobre. Nous essayons de faire en sorte que l'Etat puisse continuer à fonctionner sans problèmes", a précisé Filippos Sachinidis lors d'un entretien accordé à la chaîne de télévision Mega.

Les créanciers internationaux de la Grèce avaient menacé la semaine dernière de suspendre le versement de la tranche d'aide de 8 milliards d'euros en raison de ses errements budgétaires.

La Grèce a annoncé dimanche une nouvelle taxe immobilière, destinée à aider Athènes à respecter son objectif de déficit budgétaire et, de ce fait, à tâcher de garantir que lui soit versée la prochaine tranche du programme d'aide internationale dont bénéficie le pays.

Le Commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, a salué la décision d'Athènes, en soulignant que c'était un grand pas dans la bonne direction.

La perspective d'un défaut de la Grèce est revenu sur le devant de la scène après que Philipp Rösler, ministre de l'Economie allemand et chef de file des libéraux du FDP, partenaire de la CDU d'Angela Merkel au sein de la coalition au pouvoir à Berlin, a estimé qu'un éventuel défaut de la Grèce n'était plus un sujet tabou.

 

Source: Latribune.fr 

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 20:50

montage banques 1185bBNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale pourraient voir leur note de crédit dégrader par Moody's dans les prochains jours. L'agence de notation doit terminer, le 15 septembre, l'examen des notations des trois banques.

Une dégradation ferait désordre et serait un nouveau coup dur pour ces banques qui s'efforcent de rassurer les marchés sur leur capacité à se refinancer. Selon Reuters, qui cite des sources proches du dossier, la décision "est imminente".

Pour rappel, l'agence de notation avait mis sous revue, le 15 juin, les notations financières de BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale en raison de leur exposition à la Grèce. Mais à l'époque, Moody's précisait que sa procédure ne devrait pas aboutir à une dégradation de plus d'un cran pour BNP Paribas et Crédit Agricole, et de plus de deux crans pour Société Générale. La banque verte bénéficie pour l'instant d'une notation « Aa1 », tandis que BNP Paribas et Société Générale sont moins bien notées d'un cran, à « Aa2 ». Mais, entre temps, la situation s'est dégradée, les investisseurs s'interrogeant sur la solidité du secteur bancaire européen. Une inquiètude qui se répercute sur l'indice bancaire européen qui a fondu de 35,5% depuis le début de l'année. Et les banques françaises ne sont pas épargnées : BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale cédant respectivement 37,41%, 43,15% et 56,63%. Du coup, leurs capitalisations ont aussi fortement chuté entraînant la sortie de la banque verte de l'Eurostoxx 50.

 

Source: Latribune.fr

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 15:52

banque 118Les banques sont à nouveau parmi les premières visées par la panique des marchés. Pour l'économiste Nicolas Véron du centre de recherche Bruegel, l'Europe n'a pas suffisamment renforcé son système bancaire.

 

Pourquoi les banques continuent-elles de dévisser en Bourse ?

Nicolas Véron : Leur principal problème, c'est leur exposition aux Etats de la zone euro, eux-mêmes affectés par la défiance. Trois crises se confondent : celle des banques, celle des Etats dont les perspectives de croissance sont insuffisantes pour redresser leurs finances publiques, et celle des institutions européennes, incapables d'apporter les réponses nécessaires.

La crise bancaire est déjà ancienne. L'Europe n'a jamais vraiment fait le ménage depuis la chute de [la banque d'affaires américaine] Lehman Brothers, notamment en 2009 quand les conditions de marché étaient plus favorables. Elle le paie aujourd'hui.

La défiance est-elle plus grande à l'égard des établissements européens ?

Le problème n'est pas uniquement européen. Les banques américaines ont aussi pris des coups cet été. Bank of America ou Citigroup ont connu de fortes baisses de cours. Les inquiétudes sur la conjoncture mondiale et américaine pèsent. Et ces banques doivent gérer l'héritage des subprimes, qui leur font courir des risques juridiques importants. Toutefois, ce facteur de risque me semble moins important que ce qui se passe en zone euro. De ce fait, le système bancaire européen est plus fragile qu'aux Etats-Unis ou en Asie.

Comment enrayer cette spirale ?

Le fait que les valeurs bancaires baissent en Bourse ne représente pas un risque en tant que tel pour la stabilité du système. L'épisode actuel est différent de celui de 2008, où les banques ne parvenaient plus à se refinancer. Mais s'il n'y a pas d'action du côté des décideurs publics, la situation va continuer à se dégrader. Il faut remettre le système bancaire d'aplomb et agir en même temps vis-à-vis des crises souveraines et institutionnelles. Agir sur tous ces fronts peut enrayer la dynamique de crise.

Une recapitalisation des banques est-elle indispensable ?

Un certain nombre de banques en ont besoin. Il s'agit de savoir lesquelles. Il faut une transparence accrue sur l'état réel des bilans bancaires par rapport aux "stress tests" de juillet. Les banques qui n'ont pas assez de capital doivent faire appel au marché pour se renforcer. Si elles n'y parviennent pas, il faut les restructurer en injectant du capital public, en les fermant ou en les vendant à des concurrents. Dans le cas du Japon, les banques ont beaucoup trop tardé à accepter la nécessité d'un "triage" qui identifie les maillons faibles. Elles n'ont finalement pas évité ce processus, mais dans l'intervalle, le Japon a perdu une décennie de croissance.

Où sont les poches de faiblesse ?

Certaines sont connues, comme en Espagne ou en Allemagne. Mais même en France, il faudrait encore plus de transparence pour rassurer les marchés sur la valeur de certains actifs. Le problème, c'est que chaque Etat membre protège ses banques. C'est une forme de nationalisme économique. C'est pourquoi l'exercice des tests de résistance n'est pas allé assez loin, même s'il y a eu un progrès cette année par rapport à 2010, grâce entre autres à la création de l'Autorité bancaire européenne en janvier.

Y aura-t-il de nouvelles faillites bancaires ?

Il serait irresponsable de nier le risque qu'une grande institution financière européenne puisse s'effondrer. Il est aujourd'hui bien réel. Il faut donc identifier les maillons faibles et les traiter avant qu'il ne soit trop tard. Toutefois, la crise actuelle ne se réduit plus, comme en 2009, à sa seule dimension bancaire.

Que risquent les clients des banques ?

A l'exception éventuelle de quelques familles très riches, les ménages sont très bien protégés par le système de garantie des dépôts, notamment en France où les finances publiques sont encore robustes. Ils n'ont donc pas de souci immédiat à se faire. Mais la situation est différente pour les grands créanciers institutionnels, qui ne bénéficient pas des mêmes protections.

 

Source: LeMonde.fr

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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 15:35

h-3-1283105-1223457621"Nous sommes au début d'une tempête nouvelle et différente", estime le président de la Banque mondiale Robert Zoellick.

 

L'économie mondiale est entrée dans une "phase nouvelle et plus dangereuse" et il reste très peu de marge de manoeuvre aux pays les plus développés, a déclaré samedi 13 août le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick.

Le problème de la dette des pays européens est selon lui plus inquiétant dans l'immédiat que les conséquences "à moyen et long terme" de la baisse de la note de la dette américaine, qui a provoqué la panique des marchés.

Avec la Grèce et le Portugal assommés par leur dette, c'est non seulement l'économie de la zone euro qui est menacée, mais aussi l'existence même de la monnaie européenne, estime Robert Zoellick.

Les investisseurs commencent selon lui à se demander combien de temps l'Allemagne et la France vont pouvoir continuer à soutenir les pays menacés, sans se mettre eux-mêmes en danger de voir leur note diminuer à son tour.

Une phase dangereuse

"Nous sommes au début d'une tempête nouvelle et différente, ce n'est pas la même crise qu'en 2008", a ainsi déclaré le président de la Banque mondiale dans une interview publiée par l'hebdomadaire australien Weekend Australian.

"Dans les quinze derniers jours, nous sommes passés d'une reprise difficile - avec une bonne croissance pour les pays émergents (...) mais bien plus hésitante pour les pays les plus développés - à une phase nouvelle et plus dangereuse", explique-t-il.

Des mesures "sévères" à prendre

La crise dans la zone euro "pourrait bien être le problème le plus important" de l'économie mondiale, ajoute Zoellick. Celui-ci engage les pays européens à prendre les mesures nécessaires le plus rapidement possible.

"La leçon de 2008, c'est que plus on attend et plus les mesures doivent être sévères", a-t-il rappelé. Avant d'encourager le Premier ministre britannique David Cameron à maintenir, malgré les émeutes, les mesures d'austérité, qui sont "vraiment nécessaires".

Robert Zoellick estime que cette crise est en train de transférer "très rapidement du point de vue historique" le pouvoir économique de l'Occident vers la Chine. Pourtant, Pékin "ne tient pas à ce rôle".

La Chine a ses propres soucis

La Chine a en effet ses propres soucis à gérer : éviter la surchauffe de son économie, mais aussi limiter la pollution, réformer son système fiscal. Ou encore maintenir l'équilibre entre entreprises publiques et privées.

Une dévaluation du yuan, souligne Zoellick, aiderait à modérer l'inflation, mais rendrait les produits étrangers moins chers sur le marché chinois. Ce qui pose des problèmes politiques.

La Chine veut également améliorer la protection sociale de sa population, mais sans aller jusqu'au modèle européen. "Ils me disent... qu'il coûte trop cher."

 

Source: LesEchos.fr

 

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 20:19

bourse ny 432 14102008Le montant de la réduction du déficit fédéral sur lequel sont tombés d'accord démocrates et républicains américains est très inférieur aux voeux des agences.

 

L'accord scellé dans la nuit de dimanche à lundi entre les démocrates et les républicains suffira-t-il à éviter une dégradation de la note de la dette fédérale américaine par les agences de notation financière? La réponse positive est loin d'être acquise si l'on en croit les premières indiscrétions sur le comportement futur des dites agences. «Nous allons attendre un vote du Congrès avant de nous manifester», déclare aux «Echos» Steven Hess, le vice-président de Moody's. Dans une note explicative publiée vendredi, avant l'annonce du pacte entre démocrates et républicains, cet analyste crédit senior indiquait que «la magnitude limitée des propositions actuelles de réduction du déficit suggère que même un relèvement dans les délais du plafond de la dette conduira à l'attribution d'une perspective négative à la note».


«Le risque de dégradation n'a pas disparu»

Pas de prise de position prévue non plus dans l'immédiat chez Standard & Poor's. Toutefois, les termes de l'accord politique sur la réduction du déficit sont loin d'épouser ses voeux. S&P, demandait une coupe claire de l'ordre de 4.000 milliards de dollars sur une décennie afin de préserver la note Triple A , soit de 1.000 à 1.500 milliards de plus que ce qu'ont approuvé les deux grands partis du Congrès américain.

Julien Callow et Frank Engels, économistes chez Barclays Capital, ne croient d'ailleurs pas que le compromis évitera une dégradation de la note des Etats-Unis. «Le risque d'une dégradation n'a pas disparu avec l'introduction du plan», avance à son tour Inna Mufteeva, économiste à Natixis. Il y a un problème aussi du côté des revenus de l'Etat fédéral, enchaînent les experts de la Société Générale. Les recettes ne seront pas un élément de la solution avant la fin 2012, après l'élection présidentielle, rappellent-ils. Dans l'immédiat, l'accord de la nuit de dimanche à lundi, concluent ces économistes, fera juste réfléchir à deux fois Standard & Poor's avant de dégrader la dette fédérale. Mais la perspective négative a toutes les chances d'être maintenue.

Source: LesEchos.fr

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 08:03

usa-economyIl est impératif de relever le plafond de la dette fédérale américaine sous peine de déclencher un mouvement d'inquiétude parmi la communauté financière. Le point pour comprendre les enjeux en six questions.

 

14.300 milliards de dollars...

C'est le plafond d'endettement actuellement autorisé par le Congrès américain. Son niveau a été dépassé et le Trésor ne pourra plus régler certaines factures de l'Etat à partir du 2 août. Jusqu'à présent, il s'agissait d'un vote routinier, mais la crise financière a aggravé les déficits, la reprise de l'économie n'a pas été assez soutenue et l'élection d'une Chambre républicaine aux dernières élections législatives a changé la donne. Il est impératif que le plafond soit rehaussé avant le 2 août - de l'ordre de 2.500 milliards pour tenir jusqu'aux prochaines élections. Dans le cas contraire, l'Etat fera défaut sur sa dette. La signature des Etats-Unis ne serait pas honorée, ce qui serait un événement historique qui engendrerait à coup sûr une crise financière.


Si le plafond n'est pas relevé le 2 août ?

Les marchés peuvent partir en vrille. Les taux d'intérêt sur les emprunts d'Etat vont monter. Le dollar peut être attaqué. Le Trésor va devoir choisir entre les paiements qu'il veut honorer. Il devra, en gros, réduire ses dépenses de 40 % à 50 %. Dès le 3 août, il est supposé envoyer 23 milliards de dollars de chèques pour les retraites. Le 4 août, le Trésor doit remplacer pour 87 milliards d'obligations arrivant à maturité. Si les investisseurs n'achètent pas, on risque la crise financière. Il se peut aussi que le Trésor ait à offrir un rendement supérieur pour attirer les investissements et accroître ainsi sa charge. Selon les analystes de Barclays Capital, il pourrait avoir un petit répit jusqu'au 10 août, car il a reçu 14 milliards de recettes en plus qu'escompté depuis le 14 juillet.


Le blocage du Tea Party

Les 87 nouveaux élus du Tea Party à la Chambre des représentants en novembre dernier se sont engagés à restreindre les dépenses de l'Etat et sont farouchement opposés à toute hausse des impôts, qu'ils jugent préjudiciable à la reprise économique. Ils ont commencé par exiger des coupes dans les dépenses de l'Etat en échange de leur vote pour la loi de Finances 2011, qui n'avait toujours pas été passée au printemps. Ils ont récidivé sur la question du plafond de la dette. On a pu constater une vraie rupture entre les leaders républicains et la base des nouveaux élus, qui ont montré une très grande intransigeance pendant les négociations.


La pression des agences de notation

Depuis quelques jours, on a compris qu'un défaut sur la dette n'était pas le seul danger qui menaçait les Etats-Unis. Même si le plafond de la dette est relevé en temps et en heure, les agences de notation ont menacé à plusieurs reprises ces derniers jours de maintenir leur projet de dégrader la note souveraine des Etats-Unis si les déficits budgétaires n'étaient pas réduits de façon conséquente. S&P a fait savoir qu'il attendait un effort qui se chiffre autour de 4.000 milliards de dollars.


Que peut faire la banque centrale ?

Pas grand-chose. Elle peut acheter des emprunts d'Etat, mais ne peut le faire qu'auprès des investisseurs et pas directement auprès du Trésor. La Fed en a déjà 900 milliards de dollars à son bilan. Ben Bernanke, son président, a souligné qu'il n'y avait aucun mécanisme à sa disposition pour venir prêter main forte en cas de défaut sur la dette. Des plans de contingentement ont néanmoins été préparés avec la Fed de New York et le Trésor.


Les conséquences de l'abaissement de la note AAA/A-1 +

Tous ceux qui ont acheté des emprunts d'Etat conditionnés à cette note - les fonds mutuels en ont pour 1.300 milliards de dollars -risquent de devoir faire face à des demandes de remboursement qui pourraient leur causer de graves problèmes de liquidité. Les Etats fédérés, les municipalités, les écoles même pourraient voir leur note dégradée dans la foulée. Tout comme les agences hypothécaires et tous les grands établissements financiers (banques et assurances). Ce serait un coup majeur pour l'économie et il y a une vraie crainte de risque systémique sur les marchés.

Source:LesEchos.fr

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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 16:49

obama1Le président Barack Obama doit défendre en public sa stratégie de réduction des déficits vendredi, pendant que se poursuivent en coulisses des négociations acharnées avec le Congrès afin d'éviter aux Etats-Unis de se retrouver en défaut de paiement après le 2 août.

M. Obama, qui n'a plus quitté la région de Washington depuis le début du mois de juillet, doit participer à 11H00 (15H00 GMT) à une séance de questions-réponses dans une université à College Park (Maryland, est), dans la proche banlieue nord de la capitale fédérale.

Il évoquera "les efforts en cours pour parvenir à une approche équilibrée de la réduction des déficits", selon la Maison Blanche. Cette intervention s'inscrit dans une campagne tous azimuts pour tenter de gagner la bataille de l'opinion publique face aux républicains.

En jeu, le marché qui va devoir être conclu entre le président et ses adversaires, qui contrôlent la Chambre des représentants: ces derniers refusent de relever le plafond réglementaire de la dette sans réductions drastiques des dépenses budgétaires, et ne veulent pas entendre parler de hausses d'impôts pour combler le déficit.

Depuis le début de ce feuilleton en mai, M. Obama a concédé que des coupes étaient nécessaires, mais souhaité aussi mettre fin aux cadeaux fiscaux consentis aux plus riches par son prédécesseur républicain George W. Bush.

"Oui, il faut procéder à des coupes importantes. Mais il faudrait aussi demander aux plus riches et aux plus grandes entreprises de payer leur juste part via une réforme fondamentale du code des impôts", a plaidé M. Obama dans une tribune publiée vendredi par le journal USA Today.

De source démocrate, les négociations se poursuivent sur plusieurs accords de sortie de crise, alors que l'approche de l'échéance du 2 août et la perspective d'un défaut de paiement de la première économie mondiale alimentent la nervosité des marchés, déjà ébranlés par la crise de la dette grecque.

M. Obama s'est prononcé pour un plan d'économies ambitieux de 4.000 milliards de dollars sur 10 ans, soit moins du tiers du plafond actuel de la dette, qui a atteint le montant record de 14.294 milliards de dollars depuis la mi-mai.

De leur côté, les républicains de la Chambre ont adopté cette semaine un projet de réduction drastique des dépenses. Mais le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, a annoncé pour vendredi un vote destiné à écarter définitivement ce texte, de toutes façons menacé de veto par M. Obama.

Le président a reçu M. Reid et la dirigeante de la minorité démocrate à la Chambre, Nancy Pelosi, pendant près de deux heures jeudi soir à la Maison Blanche. La base démocrate redoute de voir M. Obama accepter un grignotage d'acquis qui lui sont chers, comme les grands programmes sociaux.

"Je le dis aussi bien au président qu'au président de la Chambre (le républicain John Boehner, NDLR), au nom des démocrates, et je pense, de beaucoup de républicains: soyez très prudents", a prévenu M. Reid vendredi matin en séance au Sénat

 

"Faites très attention à cette négociation, parce que tout accord devra être juste pour tous les Etats-Unis, pas seulement les riches", a souligné cet allié de M. Obama.

Les démocrates ont été scandalisés jeudi par des informations de presse selon lesquelles MM. Obama et Boehner étaient sur le point de parvenir à un accord sur une réduction des dépenses de 3.000 milliards de dollars. La Maison Blanche et le bureau du dirigeant républicain ont énergiquement démenti.

 

Source: Boursorama.com

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