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17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 19:17

chine-economieLa Chine s'est félicitée mardi de voir son produit intérieur brut dépasser celui du Japon au 2e trimestre, mais responsables et médias officiels reconnaissaient qu'elle a encore beaucoup à faire pour sortir des dizaines de millions d'habitants de la pauvreté.

 

Le PIB chinois au deuxième trimestre s'est établi à 1.336,9 milliards de dollars, devenant le n°2 mondial après les Etats-Unis, tandis que celui du Japon était de 1.288,3 milliards de dollars, selon les chiffres officiels annoncés lundi.

 

Toutefois, sur les six premiers mois de l'année, l'activité japonaise est restée supérieure, avec 2.578 milliards de dollars contre 2.532 milliards en Chine.

 

Trente ans après son ouverture, la Chine a progressivement dépassé la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne pour devenir une des premières puissances économiques mondiales, s'emparant des titres de premier exportateur mondial, premier marché de l'automobile et premier producteur d'acier.

 

Mais, selon un responsable du ministère du Commerce et les médias, si l'on s'en tient au revenu par habitant et non pas seulement au PIB, la Chine arrive loin derrière ses rivaux et a encore beaucoup à faire.

 

"Nous ne devrions pas nous soucier seulement du PIB, mais nous devrions être attentifs au revenu par habitant", a déclaré Yao Jian, porte-parole du ministère du Commerce, lors d'un point de presse. Le revenu par habitant en Chine atteint 3.800 dollars, ce qui classe le pays au 105e rang mondial tandis que 150 millions d'habitants, sur 1,3 milliard, vivent sous le seuil de pauvreté de l'ONU.

 

"La qualité de la croissance économique chinoise doit encore être améliorée, que ce soit en termes de qualité de vie, ou en termes de protection de l'environnement, de science ou de technologie", a-t-il souligné.

 

Pour la presse chinoise, même si la Chine a été la locomotive de la reprise après la crise financière, le chemin est encore long.

 

"L'économie chinoise est encore au niveau d'un pays en développement. La deuxième économie mondiale n'est donc pas l'équivalent de la deuxième puissance économique mondiale", estime le Quotidien du peuple.

 

Pour le journal China Daily, la communauté internationale "ne doit pas attendre trop d'une économie en développement au revenu par habitant encore faible".

Source: Boursorama.com

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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 22:14

wallstreet1 0La reprise de l'économie mondiale a déjà perdu de sa vigueur et, après la crise européenne de la dette, ce sont désormais des perspectives américaines en demi-teinte, des chiffres japonais décevants et un relatif ralentissement chinois qui semblent menacer la croissance.

"La reprise mondiale se poursuit, mais elle a perdu une partie de son élan", a déclaré à l'AFP Rob Dobson, économiste de la société Markit.

Selon lui, même si ce n'est pas le scénario le plus probable, "il existe toujours un risque potentiel que certaines régions rechutent dans la récession", alors que la planète sort de sa plus grave crise économique depuis l'après-guerre.

La bonne performance de la zone euro, qui a enregistré au deuxième trimestre une meilleure croissance que les Etats-Unis (1% contre 0,6% par rapport aux trimestre précédent), doit être relativisée, estiment les analystes.

D'abord car "la reprise avait commencé plus tôt Outre-Atlantique, mais structurellement la croissance reste plus faible en Europe qu'aux Etats-Unis", relève Benjamin Carton, du Centre français d'études prospectives et d'informations internationales (Cepii).

Ensuite, poursuit Cédric Tille, de l'Institut de hautes études internationales et de développement de Genève, parce que la zone euro doit en grande partie sa croissance à l'Allemagne, "dont l'économie avait fortement chuté en raison de son intégration au commerce mondial et qui ne fait que rattraper le chemin perdu".

Le net ralentissement annoncé lundi de l'économie japonaise, qui n'a progressé que de 0,1% au deuxième trimestre et a vu la Chine lui rafler la place de deuxième puissance économique mondiale au cours de la même période, apporte en revanche de l'eau au moulin des pessimistes.

 

Nouriel Roubini, professeur à l'Université de New York et Cassandre de l'économie mondiale, jugeait récemment de son côté que "les risques d'une nouvelle récession aux Etats-Unis" étaient "passés de 25% à plus de 40% ces temps-ci".

 

"Il est certain qu'en raison de son endettement et du fort taux de chômage, le consommateur américain n'est plus en mesure d'être le moteur de la croissance mondiale", explique Benjamin Carton.

Or Eswar Prasad, de la Brookings Institution, note que "les économies qui s'en sortent le mieux, comme la Chine et l'Allemagne, sont très dépendantes des exportations" et donc du dynamisme de la demande chez leurs partenaires commerciaux. Selon cet économiste, "la création d'emplois, notamment aux Etats-Unis, est donc la principale clé de la reprise". Et sa faiblesse actuelle "laisse présager une croissance molle pour la fin de l'année".

Pour les années suivantes, les incertitudes sont très fortes, affirme Benjamin Carton, "car on ne sait pas encore très bien quel régime de croissance va s'installer dans le monde".

Quelques tendances commencent toutefois à se dessiner.

"Il risque d'y avoir une croissance à deux vitesses entre les pays intégrés au commerce mondial et ceux qui ne le sont pas", estime ainsi Cédric Tille, soulignant que cela créera "de nouvelles tensions au sein de la zone euro", l'Allemagne étant la mieux placée pour tirer profit de cette situation.

Autre tendance: "les marchés émergents seront les moteurs de la croissance mondiale au moins pour les trois prochaines années", assure Benjamin Carton.

Ce qui n'est pas sans comporter de risques. Car la Chine, principale locomotive, "montre quelques signes de ralentissement, ses autorités tentant de contenir le boom de l'investissement" et d'endiguer une éventuelle surchauffe, relève Eswar Prasad, même si la croissance chinoise demeure pour l'instant insolente.

Source: Boursorama.com

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 20:05

article-1127219-032BC1AC000005DC-378 468x667La Banque d'Angleterre (BoE) a comme prévu abaissé légèrement mercredi ses prévisions de croissance de l'économie britannique pour les trois ans à venir, craignant de voir les mesures d'austérité du gouvernement peser sur une reprise paraissant déjà fragile.

Dans son rapport trimestriel sur l'inflation au Royaume-Uni, le Comité de politique monétaire de la BoE a estimé "que la reprise devrait continuer", mais à un rythme plus faible que ce qu'il prévoyait dans son précédent rapport, publié en mai.

"La perspective la plus probable pour la croissance du produit intérieur brut (PIB) est plus faible que celle contenue dans le rapport de mai, afin de refléter le ramollissement de la confiance des entreprises et des consommateurs, un rythme plus rapide d'assainissement budgétaire, et une amélioration plus lente des conditions de crédit", a expliqué la banque centrale britannique.

Ainsi, la BoE s'attend à voir la croissance du PIB britannique stagner autour de 3% au cours des trois ans à venir, alors qu'elle la voyait en mai évoluer sur cette période dans une fourchette comprise entre 3% et 4%, une révision à la baisse qualifiée de "modeste" par le gouverneur de l'institution, Mervyn King, lors d'une conférence de presse suivant la publication du rapport.

La banque centrale a donc choisi de rester prudente malgré la publication ces dernières semaines d'indicateurs économiques encourageants pour la reprise de l'économie britannique, comme le redressement bien plus fort qu'attendu du PIB britannique au deuxième trimestre (+1,1%) qui avait alimenté fin juillet les espoirs d'une amélioration marquée des conditions économiques.

Tempérant cet optimisme, M. King a indiqué mercredi que la reprise, qui est actuellement "lente mais régulière", devrait être par la suite "agitée" et qu'il faudra plusieurs années avant de retrouver une économie "normale".

 

Des commentaires qui n'ont fait qu'alimenter les doutes sur la fermeté de la reprise de l'économie britannique, qui n'était sortie qu'à l'automne dernier, et avec difficulté, de sa pire récession depuis les années 30 à l'automne dernier.

Cependant, si la BoE semblait écarter tout risque de retour en récession, M. King a tout de même de nouveau laissé la porte ouverte à une extension des rachats d'actifs de l'institution (mesures dites d'assouplissement quantitatif), mis en place l'année dernière pour injecter des liquidités dans une économie britannique alors en pleine contraction, et dont le montant total de 200 milliards de livres sterling (240 milliards d'euros) a été épuisé fin janvier.

Autre source d'anxiété pour la BoE, l'inflation britannique devrait rester au-dessus de l'objectif de 2%, niveau sous lequel l'institution monétaire est censée la contenir, plus longtemps qu'estimé en mai, jusqu'au dernier trimestre de 2011.

Parmi les raison invoquées pour cette persistance des pressions inflationnistes : la hausse de la TVA de 17,5% à 20% qui entrera en vigueur l'année prochaine.

Cependant, l'inflation devrait par la suite rechuter plus fortement que prévu précédemment, jusqu'à redescendre juste au-dessus de 1% début 2012, avant de se stabiliser autour de 1,5% sur les dix-huit mois suivants, plombée par le fort excédent de capacité de production disponible et par une croissance des salaires atténuée.

Ainsi, l'institution devrait maintenir inchangé son taux directeur à 0,5%, niveau historiquement bas auquel il est fixé depuis mars 2009, au moins jusqu'au début de l'année prochaine, s'accordent à dire les économistes.

Source: Boursorama.com

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 08:31

6a00d8341c565553ef01156f8c30a4970c-800wi.jpgLa question de la croissance mondiale est relancée par la décision de la Fed de reprendre son soutien à une économie américaine qui peine à rebondir. Mais même si les pays émergents, comme l'Inde ou la Chine, anticipent un ralentissement de leurs économies, la plupart des analystes et des investisseurs restent confiants quant à la solidité de leur croissance et leur capacité à amortir les difficultés rencontrées par les Etats-Unis.

 

Les premières économies de la planète devraient, sous la conduite des Etats-Unis, ralentir sur le reste de l'année, la probabilité d'un retour de la récession est très faible, selon une enquête Reuters menée auprès de 250 économistes.

Réalisée après l'annonce vendredi dernier d'un nombre de destructions d'emplois supérieur aux créations de postes en juillet aux Etats-Unis, cette enquête reste étonnamment optimiste. La question de la croissance mondiale est tout de même relancée par la décision, mardi soir, de la Fed de reprendre son soutien à une économie américaine qui peine à rebondir.

Mais même si les pays émergents, comme l'Inde ou la Chine, anticipent un ralentissement de leurs économies, la plupart des analystes et des investisseurs restent confiants quant à la solidité de leur croissance et leur capacité à amortir les difficultés rencontrées par les Etats-Unis.

SOULAGEMENT SUR LA DETTE EN ZONE EURO

A cela s'ajoute également un certain soulagement à l'égard de la situation de la dette souveraine de la zone euro, un temps menacée par la situation budgétaire de la Grèce.

Cette crise semble ne pas avoir été aussi sévère que certains le redoutaient et ce d'autant moins que d'autres pays périphériques de la zone euro n'ont pas reproduit le scénario grec.

Selon l'enquête Reuters, les chances d'une récession en "W" aux Etats-Unis restent au même niveau qu'au mois dernier, à 15%, et ce bien que deux tiers des analystes aient abaissé leur prévision de croissance pour la première économie mondiale pour le second semestre de cette année.

L'EMPLOI AU COEUR DES PREOCCUPATIONS

Pour 2010, la prévision moyenne de la croissance américaine a ainsi été réduite à 2,9%, contre 3,0% auparavant. En 2011, le produit intérieur brut (PIB) américain devrait croître de 2,7%, alors que le marché anticipait précédemment 2,8%.

"Le risque d'une récession en 'W' est réel mais finalement l'issue la plus probable est que l'on réussira à l'éviter", assure Jan Hatzius, chef économiste chez Goldman Sachs.

S'agissant de la zone euro, le risque d'une rechute en récession s'amoindrit, mais le rythme de la reprise devrait être très faible. On connaîtra vendredi les chiffres d'activité pour le deuxième trimestre en France, en Allemagne et dans l'ensemble de la zone euro.

Les économistes anticipent ainsi un ralentissement de la croissance à 0,4% à partir du troisième trimestre et jusqu'à la fin 2011, du fait des disparités existant entre les 16 membres de la zone euro et de mesures d'austérité budgétaire qui commenceront à produire leurs effets.

L'EVOLUTION DES TAUX TRES SURVEILLEE

La probabilité médiane d'une récession en Grande-Bretagne est stable quoique plus élevée, à 20%, en raison de la sévérité de la cure d'austérité entamée par le pays.

L'économie japonaise devrait elle aussi connaître un certain essoufflement en affichant un rythme de croissance faible l'an prochain.

Les perspectives d'un relèvement rapide des taux d'intérêt sont peu élevées. La Réserve fédérale américaine, la Banque centrale européenne (BCE), la Banque d'Angleterre (BoE) et la Banque du Japon (BoJ) devraient ainsi maintenir leurs taux jusqu'à l'année prochaine.

INFLATION MODEREE

L'inflation devrait rester modérée dans la zone euro et aux Etats-Unis et inciter leurs autorités monétaires à maintenir le niveau exceptionnellement bas de leurs taux d'intérêts, alors que la déflation devrait se poursuivre au Japon.

Seule exception en la matière, le Royaume-Uni, où l'inflation se situe bien au-dessus de l'objectif de 2,0% de la BoE et ne devrait pas repasser sous ce niveau avant longtemps.

Mais la principale préoccupation de ces économies porte sur le maintien à un niveau élevé du taux de chômage et la bataille pour l'emploi apparaît comme le défi économique majeur des mois à venir.

La situation de l'emploi pèse en effet sur la consommation des ménages, l'un des principaux moteurs de la croissance, en particulier aux Etats-Unis.

Source: La tribune.fr

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 23:01

6a00d83420903f53ef00e54f7228c58834-800wiLa décision de consacrer à de nouveaux rachats de Treasuries le principal des obligations hypothécaires qui arriveront à échéance constitue un changement marquant de la politique monétaire américaine.

 

Il y a quelques mois encore, la Fed débattait en effet davantage des moyens de resserrer progressivement sa politique en mettant fin aux dispositifs exceptionnels mis en oeuvre pendant la crise.

 

Les obligations hypothécaires qu'elle détient représentent aujourd'hui plus de 1.300 milliards de dollars dans son bilan.

 

Comme attendu, la banque centrale a laissé inchangés ses principaux taux d'intérêt, déjà proches de zéro en données réelles et elle a réaffirmé son engagement à laisser ces taux exceptionnellement bas pendant une période prolongée.

 

"Pour contribuer à soutenir la reprise économique dans un contexte de stabilité des prix, le comité maintiendra les avoirs en titres de la Réserve fédérale à leur niveau actuel en réinvestissant les paiements du principal des dettes d'agences publiques et de titres adossés à des prêts hypothécaires d'agences publiques", explique le communiqué de mardi.

 

Cette décision a surpris nombre d'observateurs. Car si la plupart des analystes et des investisseurs s'attendaient à ce que la Fed annonce son intention de réinvestir le produit du remboursement de ces titres, beaucoup pensaient que les nouveaux achats porteraient sur les mêmes catégories de produits financiers et pas sur des emprunts d'Etat.

 

Certains analystes jugeaient mardi que la Fed pourrait être forcée d'aller plus loin au cours des prochains mois en augmentant ses achats au-delà des seuls remboursements, donc de gonfler encore son bilan.

 

"La Fed se rapproche de la relance de son programme mais il faudra un ralentissement supplémentaire de la croissance pour qu'elle franchisse le pas", a déclaré Sal Guatieri, économiste de BMO Capital Markets.

 

Wall Street qui perdait autour de 1% en début de séance, a nettement réduit ses pertes après le communiqué, l'indice Dow Jones et le Standard & Poor's 500 revenant non loin de l'équilibre.

 

REPRISE RALENTIE

Parallèlement, la perspective de nouveaux achats de bons du Trésor faisait baisser les rendements obligataires et le dollar.

 

Pour Stephen Massocca, directeur de la société d'investissement Wedbush Morgan, cette inflexion de la politique de la banque centrale suggère que "même les membres les plus 'faucons' de la Fed comprennent la gravité du problème et qu'ils sont disposés à dégainer si le problème empire".

 

Le communiqué de la Fed montre que la banque centrale a revu à la baisse son diagnostic sur la situation économique aux Etats-Unis.

 

Elle juge en effet que la reprise de l'activité et de l'emploi "s'est ralentie ces derniers mois" alors qu'à l'issue de sa précédente réunion, fin juin, elle évoquait une reprise "en cours" et une amélioration progressive du marché du travail.

 

Les statistiques économiques publiées ces dernières semaines aux Etats-Unis ont montré une croissance ralentie par rapport aux premiers mois et souligné la persistance d'un chômage élevé, à 9,5% de la population active en juillet, qui pèse sur la consommation, moteur traditionnel de l'économie américaine.

 

Une étude publiée lundi par la Fed de San Francisco a ainsi évoqué une probabilité "significative" d'une rechute en récession de l'économie américaine au cours des deux ans à venir.

 

Le communiqué de la Fed a été adopté mardi par huit voix contre une, le président de Fed de Kansas City, Thomas Hoenig, exprimant pour la cinquième réunion consécutive son désaccord sur l'engagement de maintenir des taux bas.

 

Il porte en outre sur la situation économique un jugement plus optimiste que celui de ses collègues, estimant qu'elle "se reprend modestement" et que la banque centrale n'a donc pas besoin de laisser son bilan à son niveau actuel.

Source: Zonebourse.com

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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 23:39

USA-flagIl y a une probabilité "significative" que l'économie américaine plonge à nouveau dans la récession d'ici les deux prochaines années, jugent des chercheurs de la Réserve fédérale de San Francisco.

 

Selon eux, le risque que les Etats-Unis replongent dans la récession est plus élevé que la chance qu'ils renouent avec l'expansion économique.

 

Les inquiétudes relatives à une récession en "W" sont de plus en plus vives aux Etats-Unis à mesure que s'égrènent les mauvais indicateurs économiques qui tendent à montrer que la reprise marque le pas.

 

Les chercheurs de la Fed de San Francisco, Travis Berge, diplômé de l'université de California et Oscar Jorda, enseignant dans la même université, se sont appuyés sur la lecture de l'indice des indicateurs avancés pour émettre l'hypothèse d'une nouvelle récession.

 

Les chiffres "montrent que les perspectives macroéconomiques sont en mesure de se détériorer progressivement à partir de l'été prochain", jugent-ils.

 

"Bien sûr, les politiques économiques peuvent influencer le scénario", ajoutent-ils.

Source: Boursorama.com

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5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 09:00

actualite-1797_0.jpgLe crédit d'impôt pour acquérir son logement vit ses derniers mois. A compter de 2011, les intérêts d'un emprunt destiné à l'achat d'une résidence principale ne pourront plus être partiellement défalqués des sommes versées au fisc au titre de l'impôt sur le revenu. Dans un entretien au quotidien Les Echos de ce mercredi, la ministre de l'Economie annonce la mort programmée de cette niche fiscale, mesure emblématique du "paquet fiscal" mis en place par le gouvernement en 2007.

 

Pour compenser la suppression de cette aide qui a permis de soutenir le secteur de l'immobilier depuis le début de la crise, Christine Lagarde annonce la refonte de l'actuel prêt à taux zéro qui va devenir "universel". Il sera en effet octroyé "sans condition de ressource" et quel que soit l'endroit où se trouve le logement acquis. Seule contrainte : il restera réservé aux primo-accédants, ce qui n'est pas le cas avec la formule actuelle du crédit d'impôt.

 

Soucieux apparemment de maintenir en partie le caractère social du prêt à taux zéro, le gouvernement annonce, toujours par la voix de la ministre de l'Economie, que le nouveau dispositif profitera davantage aux "faibles revenus". Mais elle n'en dit pas plus sur ce sujet. "Les barèmes précis seront finalisés et annoncés par le ministère du Logement à la rentrée, pour une entrée en vigueur début 2011." explique-t-elle.

 

Christine Lagarde précise cependant que ce soutien financier indirect (*) sera également plus important pour toute acquisition dans les "zones géographiques d'habitation en forte tension (zone A)" ou "dans le neuf ".

 

La ministre de l'Economie rassure également ceux qui ont souscrit un emprunt pour acquérir leur résidence en prenant en compte dans leur plan de financement le crédit d'impôt mis en place en 2007 : "Les bénéficiaires actuels continueront de bénéficier du crédit d'impôt, qui dure cinq ans" souligne-t-elle.

 

Pour l'Etat, l'économie n'est pas mince. Selon Christine Lagarde, le prêt à taux zéro et le crédit d'impôt représentent aujourd'hui un coût de 2,8 milliards d'euros, dont 1,6 milliard pour le seul crédit d'impôt. "Le nouveau dispositif coûtera 2,6 milliards par an en régime de croisière", prédit-elle.

 

L'objectif affiché du gouvernement est, insiste la ministre de l'Economie, d'améliorer l'accession à la propriété, sachant qu'il n'y a que 58% de Français propriétaires contre 66% en moyenne en Europe : "Nous allons simplifier et rendre plus efficaces les aides fiscales à l'accession à la propriété" conclut-elle.

(*) Au sens fiscal, le prêt à taux zéro est une "avance remboursable ne portant pas d'intérêt". Elle est, à ce titre déclarée aux services fiscaux par l'établissement de crédit (banque, courtiers en prêt immobiliers) qui l'accorde. L''Etat leur donne en fait un crédit d'impôt en prenant en compte le montant des intérêts non perçus. L'établissement de crédit se doit de déclarer  tout remboursement partiel ou total du prêt à taux zéro.

Source: La tribune.fr

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 19:51

euro dollarLe rebond récent de l'euro face au dollar va bientôt s'achever car l'austérité budgétaire et la faiblesse de la croissance vont de nouveau handicaper la monnaie unique, montrent les résultats d'une enquête de Reuters auprès d'analystes spécialisés.

 

Réalisée entre le 2 et le 4 août auprès d'une soixantaine de professionnels du marché des changes, cette enquête prédit une rechute de l'euro à 1,20 dollar d'ici un an, non loin du plus bas de quatre ans touché en juin sous 1,19 dollar et nettement en dessous du pic de trois mois atteint mardi à 1,3262.

 

La médiane des estimations recueillies donne un taux de change de 1,30 dollar dans un mois, 1,25 dans trois mois et 1,24 dans six mois.

 

Les estimations à l'horizon d'un an s'échelonnent dans une fourchette relativement large de 1,05 à 1,38 dollar, ce qui reflète les incertitudes entourant actuellement l'évolution des cours des devises.

 

C'est la première fois depuis le début de l'année que les cambistes revoient à la hausse leurs estimations pour la monnaie unique européenne, même si ces révisions sont limitées par rapport à l'enquête équivalente du mois dernier.

Les analystes s'attendent à ce que l'euro culmine autour de 1,35 dollar dans les prochaines semaines avant de repartir à la baisse.

 

"Le durcissement de l'assainissement budgétaire en Europe et les perspectives de croissance moroses pourraient bientôt soulever des vents contraires pour l'euro. Ainsi, la tendance actuelle à la hausse de l'euro/dollar pourrait rapidement se trouver à court d'élan", explique Niels Christensen, de la banque Nordea.

 

La lenteur de la reprise économique dans la zone euro et la multiplication des mesures d'austérité budgétaire devraient conduire la Banque centrale européenne à laisser son principal taux d'intérêt inchangé à 1,0%, son plus bas niveau historique, jusqu'au troisième trimestre 2011.

 

Parallèlement, les marchés s'attendent à ce que la Réserve fédérale américaine entame dès le début de l'an prochain la remontée de ses taux.

 

Et les indicateurs mitigés publiés ces dernières semaines aux Etats-Unis n'ont pas remis en cause ce scénario plus favorable au billet vert qu'à l'euro.

 

"Nous ne croyons pas que les mauvaises surprises causées par les statistiques économiques américaines continueront. L'euro devrait se stabiliser puis baisser à partir de là", prédit Raghav Subbarao, de Barclays Capital.

La monnaie unique devrait également céder du terrain face à la livre sterling car la Banque d'Angleterre pourrait durcir sa politique de taux dès le deuxième trimestre 2011.

 

Elle pourrait parallèlement s'apprécier légèrement vis-à-vis du yen grâce au reflux de l'aversion pour le risque, qui a favorisé la devise japonaise ces derniers mois, la portant en juin à son plus haut niveau depuis huit ans et demi face à l'euro.

Source: Capital.fr

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 19:49

6a00d83420903f53ef00e54f7228c58834-800wiLe président de la banque centrale américaine (Fed), Ben Bernanke, a redit lundi avoir foi dans la croissance économique de son pays, jugeant que celle-ci était actuellement modérée mais qu'elle devrait bénéficier du soutien des entreprises et des ménages.

 

Il a aussi relevé la persistance de difficultés graves, jugeant que la crise financière était "essentiellement" passée, façon de dire qu'elle n'est pas encore terminée, et a prévenu que l'économie américaine avait encore "un chemin considérable" à parcourir jusqu'au rétablissement complet.

 

"Après une chute vertigineuse fin 2008 et début 2009, l'économie des Etats-Unis s'est stabilisée au milieu de l'année dernière et croît désormais à un rythme modéré", a déclaré M. Bernanke lors d'un discours en Caroline du Sud, dans le sud-est du pays.

 

Alors que le soutien des autorités devrait s'estomper dans les mois à venir, "la croissance devrait être soutenue par une hausse de la demande des ménages et des entreprises", a ajouté M. Bernanke, selon le texte de son allocution distribué à la presse.

 

"Aujourd'hui, la crise financière semble être essentiellement derrière nous (...) mais nous avons encore un chemin considérable à parcourir avant que notre économie ne se soit totalement rétablie, et de nombreux Américains luttent toujours contre le chômage, les saisies immobilières et la perte de leurs économies", a-t-il ajouté.

 

M. Bernanke a tenu ces propos trois jours après la publication de chiffres officiels du PIB américain témoignant d'un net ralentissement de la croissance au premier trimestre et tendant à montrer que la récession de 2007-2009 a été plus forte qu'on ne le pensait jusque-là.

Source: Boursorama.com

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 08:26

USA-flag.jpgLes chiffres officiels du PIB américain attendus pour vendredi pourraient montrer que la reprise économique a commencé à perdre de la vitesse aux Etats-Unis dès le printemps, avant même le ralentissement annoncé pour le second semestre.

Le département du Commerce devait publier à 14H30 GMT sa première estimation du produit intérieur brut américain pour les mois d'avril, mai et juin.

Selon le consensus médian des analystes, celui-ci devrait avoir progressé par rapport au trimestre précédent de 2,5% en rythme annuel, après une hausse de 2,7% pendant l'hiver.

Cela confirmerait que l'économie des Etats-Unis est encore bien loin d'avoir la vigueur nécessaire pour regagner les quelque 8,5 millions d'emplois perdus pendant la récession de 2007-2009.

La publication des chiffres du PIB intervient alors que les investisseurs doutent de la force de la reprise américaine face à la multiplication d'indicateurs économiques en baisse ou moins solides qu'attendu.

Dernier en date, l'indice de confiance des consommateurs publié mardi par le Conference Board, institut de conjoncture dont le siège est à Chicago, a baissé en juillet pour le deuxième mois de suite, pour retomber à son plus bas niveau depuis le mois de février.

Cette baisse est plutôt de mauuvais augure pour la consommation, moteur traditionnel de la croissance américaine, même si l'indice du Conference Board ne permet pas, loin s'en faut, de prédire avec précision son évolution.

Soulignant la présence de risques élevés de rechute économique, voire de déflation aux Etats-Unis, le président de la banque centrale américaine (Fed), Ben Bernanke, avait indiqué la semaine précédente que son institution était prête à prendre de nouvelles mesures pour éviter que ces menaces ne se réalisent.

Il avait aussi répété s'en tenir au scénario suivant: "On continuera d'observer une croissance économique modérée une fois passés les effets de la crise financière européenne", fortement susceptibles d'avoir entamé la croissance américaine au printemps.

Les chiffres du département du Commerce permettront de se faire une idée plus précise de la vigueur de la consommation et de l'investissement, mais aussi de l'influence des échanges sur l'économie américaine, alors que les derniers chiffres officiels ont montré une hausse du déficit commercial en mai.

Pour les économistes du cabinet IHS Global Insight, l'économie américaine "a entamé le deuxième trimestre avec beaucoup d'élan, mais en est sortie avec très peu".

Plusieurs analystes estiment que les chiffres du ministère devraient faire apparaître un ralentissement de la hausse de la consommation des ménages, et une forte progression de l'investissement, signe selon eux que le scénario de la croissance reste d'actualité.

"La Fed pense toujours que les Etats-Unis sont engagés sur la voie d'une reprise économique lente. Nous aussi", fait valoir Dean Maki, de Barclays Capital.

Néanmoins la croissance devrait être "plus faible au troisième trimestre qu'au deuxième", note IHS Global Insight.

La publication des chiffres du ministère doit s'accompagner d'une révision des taux de croissance trimestriels précédents, jusqu'en 2007.

Source: Boursorama.com

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