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17 avril 2008 4 17 /04 /avril /2008 11:29

Le secrétaire américain au Trésor s'était dit la semaine dernière convaincu que "le pire devrait être derrière nous". Aujourd'hui, il insiste estimant "être plus près de la fin que du début des perturbations financières".  

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Henry Paulson persiste. Après avoir jugé, la semaine dernière que "le pire" de la crise financière "devrait être dernière nous", le secrétaire américain au Trésor a estimé, ce vendredi, à Washington, que la crise financière approchait sans doute de son terme. "A mon avis, nous sommes plus près de la fin que du début des perturbations financières", a-t-il déclaré. "A l'avenir, je m'attends à ce que les marchés financiers réagissent moins aux récentes perturbations et plus aux conditions économiques plus larges, et notamment à la reprise du secteur immobilier", a-t-il ajouté selon des notes préparatoires à son discours.

Cette semaine, le président de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke, avait toutefois tempéré cet optimisme en affirmant ensuite que les marchés financiers étaient "encore loin de leur état normal" malgré des d'amélioration.

Le secrétaire au Trésor a reconnu vendredi qu'il faudrait sans doute du temps pour que les marchés et les investisseurs regagnent confiance et qu'ils réévaluent les risques. "Il ne faut pas nous attendre à ce que ce processus se règle rapidement, et il risque d'y avoir encore des cahots", a-t-il dit. Mais "nous voyons des signes de progrès alors que les marchés des capitaux et du crédit se stabilisent. Les marchés sont beaucoup plus calmes aujourd'hui qu'ils ne l'étaient en mars", a-t-il assuré.

Dans le secteur de l'immobilier, il y a eu des années d'excès, a-t-il expliqué, et "cela ne se résoudra pas rapidement". "Il n'y a pas de recette magique pour défaire le laxisme qui a prévalu ces dernières années dans l'attribution de prêts. A cause de ces excès passés, les saisies de logement vont rester élevées", a-t-il affirmé. "La correction a encore du chemin à faire, et il ne faut pas être surpris des nouvelles parlant de hausses des saisies et de baisses des prix", a-t-il ajouté.

Répétant que "l'immobilier est le plus gros risque pour l'économie", il a souligné le rôle "crucial" des organismes de refinancement Fannie Mae et Freddie Mac par qui transitent quelque 80% des prêts immobiliers. "Il n'a jamais été aussi crucial que les marchés aient confiance dans la façon dont ces organismes sont surveillés et réglementés", a-t-il estimé, en appelant le Congrès à une réforme "significative" de leur réglementation.

(Source AFP)

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