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22 avril 2008 2 22 /04 /avril /2008 19:14

Le marché du pétrole reprenait son souffle jeudi à l'ouverture des échanges à New York, marquant une pause dans sa course folle après avoir fait tomber plus tôt dans la journée le record des 135 dollars le baril.


Photographe : David McNew AFP/Getty Images/Archives :: Un puits de pétrole en Californie, en janvier 2008
photo : David McNew , AFP

Vers 13H05 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juillet s'échangeait à 132,91 dollars, soit un recul de 26 cents par rapport à la clôture de mercredi.

Moins de trois semaines après avoir dépassé le seuil des 120 dollars le baril pour la première fois et juste un jour après avoir abattu la barre des 130 dollars le baril, les cours de l'or noir ont poussé encore plus loin, en montant au-delà de 135 dollars.

Lors des échanges électroniques précédant l'ouverture de la séance new-yorkaise, le prix du brut a atteint le niveau jamais vu de 135,09 dollars le baril.

A Londres, le marché du pétrole Brent de la mer du Nord, généralement un peu moins coûteux car il est plus lourd et plus soufré, a rattrapé les cours new yorkais. Le baril de Brent pour livraison en juillet a atteint un record absolu de 135,14 dollars.

"Nous avons assisté à la poursuite du mouvement d'hier (mercredi) qui a suivi la publication du rapport hebdomadaire" sur les stocks pétroliers américains, a noté Jim Ritterbusch, analyste du cabinet éponyme.

En effet, le marché avait reçu un coup de fouet supplémentaire avec le dévoilement d'une chute imprévue des réserves américaines de brut.

Face à une demande propulsée par les pays émergents, les inquiétudes sur la suffisance de l'offre à l'approche de la période des grands déplacements estivaux en voiture ont été encore accrues par l'éventualité d'une contraction accrue de la production mondiale.

Selon le Wall Street Journal, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) devrait, dans un rapport en préparation, qui ne sera publié qu'en novembre, revoir à la baisse ses estimations de production mondiale de pétrole d'ici 2030.

"Avec les analystes prévoyant une montée à 150 dollars le baril, il n'y a pas grand chose en ce moment pour stopper l'élan du marché", a jugé Bart Melek, analyste de BMO Capital Markets.

Source:Orange.fr

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