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2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 16:32
index-copie-12Les médias sociaux comme Facebook et Twitter gagnent chaque jour en importance dans notre vie, au point que, selon certains, ils influenceraient les marchés financiers.

Une étude récente d’Arthur O’Connor, chercheur américain à la Pace University, indique que la popularité d’une société sur les médias sociaux est un indicateur du cours de son action en Bourse. D’avril 2010 à février 2011, A. O’Connor a suivi sur des sites comme Twitter, Facebook et YouTube le nombre de fans de trois grandes entreprises US: Nike, Starbucks et Coca-Cola, du secteur de la grande consommation.

Selon cette étude, il existe une corrélation significative du point de vue statistique entre les cours des actions et la popularité des entreprises sur les médias sociaux. C’est ainsi que les cours des actions ont grimpé en flèche dans les dix à trente jours suivant un pic de leur popularité " en ligne ". Le chercheur mène actuellement une étude de suivi, portant sur un plus large éventail d’actions.

"Si les résultats devaient se confirmer, il serait intéressant de prendre en considération les actions de Wal Mart, Viacom et Sony, trois entreprises sur lesquelles les médias sociaux se sont récemment focalisés", note Bizreport.com.

 

Dow Jones

Le travail d’Arthur O’Connor confirme des études précédentes de l’Indiana University à Bloomington (États-Unis) qui montraient que l’humeur sur le site de microblogging Twitter pouvait prévoir la tendance de l’indice Dow Jones dans les jours suivants. Dans 86,7 pour cent des cas, le Dow Jones a suivi un " indice de calme ", basé sur le flux des messages Twitter sur l’internet.

Cette étude a mesuré la valeur émotive de 9,7 millions de twits de 2008 émanant de 2,7 millions d’abonnés. Les messages ont été classés en six catégories – calme, alerte, sûr, vital, amical et heureux – de manière à mesurer l’humeur collective. Il ressort de l’étude que l’indice "calme" est un bon indicateur.

Il se peut aussi que l’influence des médias sociaux sur les marchés financiers ait une explication plus profonde. De plus en plus d’agents en Bourse recourent à des algorithmes pour négocier automatiquement des actions sur la base des résultats des moteurs de recherche sur l’internet . Ces traders algorithmiques négocient donc des actions en volume croissant à mesure que les noms de ces entreprises circulent davantage sur l’internet. Cette tendance est attestée par les actions de Berkshire Hathaway, le véhicule de placement de Warren Buffett. Le chercheur américain Dan Mirvish a montré que Berkshire s’envolait chaque fois qu’Anne Hathaway, actrice et homonyme, défrayait l’actualité. À part le nom, ils n’ont rien à voir l’un avec l’autre. Cela prouve aussi que la méthode des algorithmes n’est pas encore parfaitement au point.

Source: Monargent.be

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